arrivée à Würzburg

A la vu des Brigands, son courage ne defaillit pas mais s'amplifia, il se sentait protégé par ses freres et il protégera ses fréres. A la vu de la volée de fléches il leva son bouclier pour se proteger mais rien ne le fera plier, il attendra les ordres de CalaEog.

Mes fréres, pour ce combat soyon unis, faisons qu'un seul corps pour frapper de toutes nos forces cet ennemi qui se presente, aprés le coup fatal que nous lui porterons il se pliera, et s'agenouillera devant le justice.

Alors que les troupes ennemies se lançaient à l'assaut



l'OrdenMarshall se dressa sur sa monture et rugit :

- L'avant garde avec moi ! Prêts pour la charge ! DEUM MANUM DUCIT FRATER !

Vhë suivait la charge avec attention, il attendait de voir quelle issue pourrait avoir ce combat.

- Attention derrière, regardez bien que personne ne vienne en traitre !

laurentiis frappa des talons sur les flanc de son fidèle VifArgent. L'animal se cabra et rua en avant. Le pas lourd des sabots faisait trembler la terre.
Au loin, à cent mètres à peine, les fantassions adverses paraissaient de petits pions d'echecs tout noirs, mais ils se rapprochaient vite à mesure que la vitesse du destrier augmentait.

Laurentiis fit baisser sa lance à l'horizontal et hurla...
Rrrrrrrrhhhhhhhhhhââââ!!!.............

Le choc fut violent, Il ferma les yeux un instant...Une étérnité... si bien qu'il lui sembla que le monde avait vacillé sur ses bases. Le sang battait à ses tempes. Il ne vit pas que sa lance venait de transpercé le torse d'un fantassin adverse. Le cri du mourrant lui parvint de loin. Laurentiis rouvrit les yeux et s'aperçu qu'il était couvert de sang...celui de son adversaire...

La force d'impact de son destrier faiblit quelque peu et bientôt il était entouré de brigands, désireux de le faire tomber de son cheval. Laurentiis lâcha alors sa lance et s'empara de sa fidèle morgenstern pour se dégager, frappant dans la masse grouillante...

A LA CHARGEEEEEEEEEEEEEEEE !



edit modo je verrouille pour ce soir, rendez vous demain

La mêlée était maintenant totale. Benedictus avait renversé d'un coup de lance un homme à pied. Il saisit son épée et la fit tournoyer.
Il frappait à droite, à gauche, parant les coups et les rendant.
A ses côtés, un sergent d'arme teutonique tenait sa bannière et frappait de sa hache quiconque s'en approchait.
Il lui semblait que le nombre de piétons ennemis se renforcait petit à petit autour de lui. L'écharpe blanche qu'il portait indiquait son rang.
Son cheval écumait. Lui aussi.

Belle journée mes frères ! Hardi !

Un homme s'écroula, à quelques mètres de Napoliu, une flèche venait de le perforer en pleine poitrine ne lui laissant aucune chance de survie, il fut transporté immédiatement à l'arrière de l'infirmerie, porté par des moines.
La fréquence de tir des flèches avait diminué, et permit à Napoliu de rediriger ses hommes.

Au loin, on entendait des cris de rage, de douleur mais on ne pouvait distinguer l’issue de la bataille. Il fallait avoir confiance…

Puis soudain, des lumières rouges se rapprochèrent et sifflèrent jusqu’à nos oreilles, elles illuminaient le ciel et éclairaient la plaine révélant ainsi la position des ennemis.
« Flèches!!! » Hurla Frère Napoliu
En un éclair, tous les corps disparurent derrière les boucliers et une volée de flèches s’abattit lourdement sur le groupe, on entendit alors le fracas d’un homme qui s’écroula, déjà du sang coule abondamment de sa tête, la flèche acérée lui a traversé l’œil et tué sur le coup.

Florika veillait Alixe.

Elle espérait que celle ci, en plein délire, n'entendait pas les bruits des armes qui s'entrechoquaient ni les cris des hommes en train de se battre.

Une odeur de brulé lui parvint.

Elle savait que l'assaut était lancé et elle se mit à prier en silence :

Aristote qui est dans nos coeurs,
Que ton nom soit vénéré,
Que ta volonté soit faite,
Que ta sagesse régne,
Sur nos coeurs comme sur nos âmes.

N'abandonne pas tes fiers et valeureux croyants,
Pardonne leur leurs offenses, comme ils apprendront à ceux qui les ont offensés,
Ne les soumet pas à la tentation,
Mais éloigne le mal de leurs âmes pures et de leur corps,
En guidant les pas de leurs ennemis sur le chemin de la Raison Pure.

AMEN

Soudain, le pan de toile servant de porte s'ouvrit brutalement, et saisie d'effroi, elle vit des gardes entrer et porter les corps de chevaliers couverts de sang et à première vue, dans un sale état.

Imladrik, les muscles tendus comme un arc attendait aux côtés de Vhë près des reliques. Il faisait machinalement tourner son épée entre ses mains, signe qu'il était nerveux. Il cracha:

"Ca m'énerve de rester ici alors que les autres sont en danger. Si nos ennemis passent il faudra faire de notre mieux pour qu'ils n'atteignent pas les reliques."

Il tenta de voir ce qui se passait, et vit la bannière de Niwel tomber. Il se mordit la lèvre. Ce commençait mal. Au même moment il vit la bannière du Hochmeister entourée d'ennemis.

(Garwind était partit sur son fidèle Gorkal, pour inspecter les alentours du campement. L'expérience du vol du Saint Crâne le hantait encore et il ne voulait pas que cela se reproduise une nouvelle fois.

Il traversa la rivière au guet tout proche et trotta pendant une bonne heure en tournant autour du campement de ses frères et soeurs d'armes, guettant le moindre mouvement suspect, la moindre lueur de torche.

Il pensait à ce voyage, cette migration…

Il était fier que l’Ordre tout entier rejoigne sa belle Provence, pays du soleil et de ces petits insectes chanteurs que les moines appellent "cigales".

Qu’elle plus belle région pour s’y établir que le massif de la Sainte Baume , écrasé de soleil et où l’air est emplit de parfums enivrants. Il était heureux de pouvoir bientôt escorter et guider ses sœurs et frères à travers sa région qu’il connaît si bien…

Garwind était perdu dans ses pensées quand soudain, alors qu'il faisait boire son cheval et qu'il se tenait à coté de lui pour le soulager quelque peu, il entendit le son de la corne d'alerte du campement. Subitement, il se dit ):

"Mordiable, la corne d'alerte…!!!...le campement est attaqué...!!!

Je le craignais...vite, mon bon Gorkal, allons aider nos frères Teutoniques...qui que ce soit, s'il ose s'en prendre à notre Relique ou toucher à l'un d'entre nous, il va goûter au froid et à la morsure de ma lame, j'en fais le serment…. !!!

Nul ne nous empêchera de rejoindre la Provence...vite, allons y...!!!"

(Et sur ses mots, il enfourche son cheval, le talonne et part au galop en direction du camp Teuton...)

Il s'agissait de faire vite.
D'accord, elle n'avait encore jamais vu autant de sang ni autant de blessés en même temps... et elle n'était qu'apothicaire! Et non médecin!

Elle se fit violence et pris en grande respiration, s'obligeant pour une fois faire preuve d'assurance.

Elle fit signe à un des gardes en faction devant la tente : Vous là... allez me chercher des peaux et des coussins... des couvertures aussi... enfin, tout ce qui pourrait faire office de literie!

Puis, en désignant les quelques lits disposés dans ce qui servirait d'infirmerie, elle ordonna aux soldats d'y déposer les blessés dont ils avaient eu la charge.
Retournez sur le champs de bataille... c'est vous qui ramenerez ici, ceux des notres qui tomberont.

Elle se dirigea vers l'entrée de la tente, en sortit et appréhenda deux garçons d'écurie qui à l'abri non loin regardaient les frères se battrent en comptant les points.
Elle leur cria en désignant l'un deux :

HEP!! TOI LA BAS.... OUI, TOI!!! VIENS ICI... TU M'AIDERAS DANS L'INFIRMERIE!


Puis désignant l'autre : ET TOI LA... VA QUERIR QUELQUES UNS DE MES FRERES QUI NE SONT PAS OCCUPES POUR M'AIDER... ET RAMENE LES MOI TRES VITE!

Puis, elle se dépêcha de faire boire à Alixe, en lui soutenant la tête, une décoction d'écorce de saule afin de faire baisser sa fièvre tout en priant pour qu'on lui amène le moins de blessés possible.

(Quand Garwind arriva sur les lieux de la bataille qui déjà faisait rage, il analysa très vite la situation ce qui lui permit de prendre une décision rapide mais très périlleuse.

En effet, par chance, si l’on puis dire que ce fut de la chance, Garwind arriva sur le flanc droit de l’ennemi, à quelques galop des archers qui déjà préparaient une nouvelle volée meurtrière et enflammée. Il dit à son cheval, en un instant et sans hésiter) :

"Mon vieux…c’est le moment de vérité… !!!...c’est maudits archers sont une plaie et un danger majeur pour mes sœurs et frères…nous allons leur montrer ce qu'il en coute de s'en prendre à l'Ordre Teutonique !!!"

(Et pour cause, il voyait au loin, les tentes Teutoniques en flammes et les hommes blessés par les traits mortels. Il prit une profonde inspiration, sortit sa longue épée d’acier, se signa et dit ) :

''Cette nuit est une belle nuit pour mourir…Pour l’Ordre, pour Aristote et pour le Saint Empire…Dieu tout puissant, protégez-moi… !!!""

(Puis, en dévalant la légère pente boisée en chargeant droit sur l’ennemi, conscient (ou inconscient… !) du risque insensé qu’il prenait, il hurla) :

"Pour la Provence, grandeur et magnificence...!!!"

(Le risque était extrême mais s’était, d’après lui, la seule solution pour retarder les tirs mortels de l’ennemi…briser les lignes des archers adverses…en espérant que ses frères d’arme le verrait et viendraient rapidement l’épauler…sinon, s’en est fait de lui…mais il chargea en son âme et conscience, pour respecter le serment qu’il fit le jour de son Ordalie "protéger ses sœurs et frères, même au péril de sa vie…")

La charge donnait en plein.



Déjà, plusieurs Teutons avaient brisé leur lances, d'aucun tiraient l'épée, d'autres la hache ou la masse. CalaEog lui, préférait la masse tant qu'il était à cheval. Plus courte que l'épée, elle permettait plus d'amplitude malgré son poids, très efficace sur les armures de leurs ennemis.



Le fracas des armes était émaillé du hénnissement des chevaux énervés, dont certains cavaliers les faisait ruer pour écarter l'ennemi. La nuit étoilée s'allumait de temps à autre du feu sporadique des pluies de flèches enflammées, baignant la scène dans une fumée âcre aux étranges lumières.

L'OrdenMarschall ne réfléchissait plus. Les automatismes du combat avaient pris le dessus sur sa conscience.

Il essayait de guider sa lance en direction de la cavalerie adverse, dont le chef donnait des ordres en faisant de grands gestes.

Tout à coup, une deuxième ligne de piétons en armes surgit sur le flanc gauche, se lançant dans une charge d'infanterie.

La percée Teutonne avait fait nombre dégats mais le fourbe avait prévu qu'ils ne pourraient traverser entièrement la première ligne sans perdre leur élan. C'est le moment qu'il choisit pour lancer la deuxième ligne. Plusieurs hommes déjà avaient chu et se battaient pieds à terre

- Restez groupés ! Couvrez le flanc à senestre ! On ne laisse personne seul ! Imladrik ! Avec nous ! Hardi mes Frères !

Alors qu'il donnait ses ordres, l'OrdenMarschall reçut une flèche dans l'épaule. Plusieurs hommes déjà étaient déjà tombés, tant sous sa lance que sous sa masse, mais cette simple flèche manque de le désarçonner. Heureusement, il tenait encore fermement les rennes et se rétablit.

La douleur lancinante l'empêchait de mouvoir correctement son bras gauche, mais la fureur du combat prenait encore le dessus. Sa seule pensée fut alors " heureusement que je n'ai point Dame qui m'attende car à me voir ainsi couturé de tant et tant de cicatrices, elle se demanderait si c'est bien son homme qui rentre de la guerre...".

Il asséna un violent coup de masse sur la saladière que portait un piéton sur son flanc dextre et qui menaçait de couper le jaret de Dagruüt.

A la vue de la charge surprise des ennemis, il abandonna l'idée de la capture du chef ennemi pour le moment, et partit soutenir CalaEog. Arrivé à ces cotés, il vu qu'il etait bléssé.

Sir CalaEog, vous allez bien?

Il tenta de repousser les ennemis du mieux qu'il peut, ils etaient nombreux, mais non on les repoussera, le choc de l'épée et celui du bouclier aurai pu faire penser à un rythme mené par le diable en personne.[i]

Imladrik entendit l'appel de CalaEog. Il sauta sur Nanthromir et cria:

"EN AVANT MES FRERES!! DEUS MANUM DUCIT!"

Après ce cri il chargea, sa lance pointée en avant. Celle ci se brisant sur un ennemi, il sortit son épée. Les Polonais se pressaient vers les troupes teutonnes qui allaient vite être submergées. Il continua son avancée en tuant toujours plus. Il atteignit Niwel. Il tua l'homme qui s'apprêtait l'achever. Finalement il réussit à arriver à la hauteur de l'OrdenMarshall.

- Oui ! Il faut aider les Frères désarçonnés avant tout ! Ce sont eux qui sont le plus en danger.

Le sang ruisselait autant sur son bras armé que sur son bras blessé. La flèche était toujours fichée dans son épaule, qui ne pouvait plus en ressortir, bloquée qu'elle était par son armure. Il remédierait à ce problème plus tard, la priorité était de bloquer la seconde vague de l'assaut.