arrivée à Würzburg

"Qui peut donc bien être ce gros homme qui semble venir chercher querelle"? se dit -il en voyant de loin le petit comité arriver...

Bruder Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 20/10/2005

La sentinelle, surprise du ton employé par le Maire, lui répondit

-Suivez moi. Toi, prends ma relève.

Arrivé sous la tente de l'OrdenMarschall, le Maire semblait toujours en colère. CalaEog lui, tenait d'une main une lettre arrivée par pigeon quelques instants plus tôt et scrutait une carte.

- Monsieur ! Cet homme m'informe que vous venz vous réfugier sur mes terres et que vous avez à vos trousses une armée ! Vous voulez terroriser mes habitants et ruiner la région !!! C'est intolérable ! Des polonais en sus !

Se relevant d'un bond, CalaEog vint se placer à quelques centimètres à peine du gros Maire. Il répondit d'une voix froide et calme

- Messire, la colère vous fait oublier la politesse... Quant à ces hommes qui nous suivent, je crois qu'il s'agit d'un malheureux concours de circonstances. Un de mes éclaireurs vient de m'informer qu'il ne s'agit probablement pas de polonais, mais plutôt de brigands et de paysans dirigés par un petit chevalier local. C'est un soulèvement, non une invasion ! Nous somme loin de la Pologne, trop pour qu'ils nous aient déjà rejoints.

Alors rentrez chez vous, mettez la milice en alerte. Mobilisez votre population et mettez en place des barricades. Nous allons les empêcher de s'en prendre à la ville. Ils sont mal organisés, peu équipés et mal armés, mais tenez vous sur vos gardes. C'est compris ?

Maintenant rompez ! Vous deux, accompagnez le Maire pour aider à la défense de la ville.

Toi, sonne l'alerte ! Tous les hommes en armes et sur les chevaux, lances au clair ! Rassemblement dans dix minutes !

Le son du cor le glaça. Le moment que chacun redoutait était arrivé. D'un élan vif, il couru au centre du campement et commençea à harnacher son cheval. Ses gestes étaient sûrs. Sa détermination sans faille.

A l'entente du son de la corne, il arreta son combat, repris une position normal, puis dit a devilfox

Devilfox, combattons ensemble, ce petit duel m'a permit de mieux te connaitre et je prefere combattre avec quelqu'un que je connais.

Neuling Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 27/03/2006

Devilfox qui alait repartir a la charge entendit le cor resonait.Se son signifiait l'etat d'alerte.Il fit signe a Caego de le suivre et il se precipaita vers la riviere,reveilla son cheval et le monta.
Il fit signe a Cageo d'en fire de meme et tout deux arriverent devant la tante de l'OrdenMarschall attendant les ordres.

Benedictus pris Florika par le bras

Il faut que je vous parle un instant. Venez.
Garde ! Prenez soin d'Alixe.

La selle était maintenant sanglée. Il mit pied à l'étrier et sans effort, monta sur sa monture. Le cheval se cabra quelque peu, mais fut vite maitrisé.

"En selle mes frères, Hâtons nous!!"

Frère Napoliu sortit de sa tente promptement en entendant le son de la corne et se rendit vers CalaEog, pour lui demander la répartition des hommes. Une fois la liste obtenue, il fit l'appel de son arrière garde, tout le monde répondait présent et était prêt...

Frère CalaEog ! J'attends vos instructions

Sur son vieux destrier, pret a toute eventualité, toujours le regard assuré, attends les directives avec Devilfox

Devilfox, Caego...Nous sommes trois de l'avant garde. C'est déjà bien. Avec notre bravoure, disons que nous sommes trente...

- Aux armes tous ! Tenez vous prêts ! La garde des reliques en rang serré ! Rapelez vous, pas de poursuite ce n'est pas notre affaire, laissez cela à l'avant garde !

Vhë lançait ses ordres autour de lui enjoignant les hommes à se hâter. Il tirait sur les rènes de son cheval qui ne cessait de piaffer et de tourner.

Igor, le fidèle lieutenant de frère Eckris aboya dans un dialecte incompréhensible. La garde rapprochée du prêtre s'organisa immédiatement tout autour du carosse au contenu précieux. L'équipage hétéroclyte formait un rempart menaçant hérissé d'épées de masses et de lances. Etrangement, ils semblaient dans leur élément, voués à une seule tache, la défense.

Laurentiis sourit à Milamber. Il ne l'avait pas vu arriver.

"Nous sommes donc légion!"

Et il jongla un instant avec sa morgenstern...

4 braves pret a en decoudre, c'est donc 40 maintenant que nous sommes.

Benedictus qui s'était éloigné fut surpris par le son de la trompe. Il se précipita vers les saintes reliques, l'épée à la main. Un garde lui apporta son cheval qu'il enfourcha.

Yap ! Calaeog ! Que se passe-t-il ?

Tous les hommes étaient maintenant rassemblés au centre du campement. L'OrdenMarschall se plaça devant eux.

- Frères, nous devons défendre les Reliques et le Hochmeister au péril de notre vie. Le jour est venu pour certains de faire leurs premières armes. Nous devons rester vigilants et empêcher que ces brigands s'en prennent à la ville. J'ai fais donner des ordres en ce sens à la mairie. Ce ne sont pas des Polonais ! De simples brigands commandés par un seigneur dissident ! Faites autant de prisonniers que possible. Tous ne sont pas bien armés, seuls les hommes du seigneur le sont. D'après les éclaireurs il s'agit du Seigneur Hobst Von Franken. C'est lui la cible prioritaire. S'il est capturé, ses hommes renonceront. S'il fuit l'avant-garde devra le capturer. L'arrière garde renforce Frère Vhë.

HRP evitez de flooder svp, que tout le monde puisse participer. J'ai supprimé certains messages car inutiles. Rassurez vous, il y aura matière à poster, alors essayez de faire des messages de plus de 2 lignes, décrivant vos actions, vos sentiments, etc... De la qualité de votre RP dépendra l'issue de cette bataille, à vos méninges les amis /HRP

Eckris était sous sa tente, patient, calme… il rédigeait rapidement une lettre à l’intention du curé de Würzburg. Un petit homme rondouillard qu’il avait croisé un jour lors d’une de ces visites officielle dans ce diocèse ; quelqu’un d’apparemment bon. Dans cette lettre, le Grand Prieur sollicitait humblement au nom de la Sainte Foi son aide… en lui demandant en cas de problème de préparer quelques hommes pour mettre en sécurité des objets précieux. Eckris lui demanda aussi, si il était possible de leur faire apporter du pain afin que les Teutons ne se battent pas le ventre vide, en défendant leur village. En effet, dans sa missive ; le Prélat faisait de Würzburg la cible des pillards. Il exagerait même un peu l'importance des bandits mais il le faisait pour le bien de l'Ordre et du Village.

Après avoir confié la lettre au maire avant son départ, Eckris sortit et confessa quelques sergents d’armes dans sa propre tente.
Quand CalaEog fit rassembler les hommes pour leur parler ensuite, le Gross Hospittler s’avança et dès que le Maréchal eu fini clama haut et fort

Mes Fils, Mes Frères… Pensez aux terres de Provence, au soleil qui nous attends !
Pensez à notre Seigneur, et à vos aïeux qui ont sans doute participé aux Croisades !
Soyez digne d’eux, digne de la Confiance que le Très-Haut a placé en vous.
Vous êtes le fer de lance de notre Ordre.

Aujourd’hui, vous avez la charge de défendre les biens les plus précieux de l’Ordre.

N'oubliez pas que ce que l’on fait dans sa vie résonne dans l’éternité.

Alors Battez-vous Vaillement !
Ne Faiblissez pas !

Pour Dieu, l’Ordre, et le Hochmeister !

Beni soyez vous !

Une clameur s’éleva dans l’assemblée constituée des troupes teutonnes et des moines plus en retrait.

DEUS MANUM DUCIT

Eckris s’approcha de ces derniers et les enjoignit de se rapprocher des tentes des aides médicales et des ravitaillements. Il dirigea les moines les plus solidement bâtis vers les charrettes contenant les armes afin de les répartir au mieux, et vers les autres lieux où des bras étaient les bienvenus.

Ensuite, le Grand Prieur passa près d’Igor qui parlait lentement à ces hommes.
L’Archevêque lança à destination de ses gardes…
Souvenez-vous de notre retour de Russie, à la mort de mon Oncle ! Defendez les Reliques ! Faites Honneur à mes couleurs !

La petite troupe rigola. Eckris esquissa un sourire.
Il se dirigea alors rapidement vers l’arrière en prenant connaissance d’une lettre portée par un messager.

Reiter Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 11/02/2006

Affixe écoutait les paroles de calaeog, montée sur scyclade, elle se rapprocha de ses frères et soeurs, il n'était pas question qu'elle reste au campement, cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas combattu.

Florika, qui avait du s'éloigner un instant, revint vers la tente où se trouvait Alixe.

Elle se faufilla entre les charriots placés sous les ordres de Cala, et les chevaux dont certains grattaient la terre avec leurs sabots en signe d'énervement.

Elle se hâta jusqu'à l'intérieur de la tente.

Tout en jetant un coup d'oeil à Alixe, elle fouilla dans son sac en toile et en sortit des morceaux d'écorce de saule fraichement coupés.
Puis, elle demanda au garde de bien vouloir aller faire chauffer de l'eau sur le foyer allumait un instant plus tôt à quelques pas de la tente.
En recherchant dans une malle, elle retrouva un bol bois, et y jetant les écorces, commença à les broyer finement avec un pilon.

Au dehors, elle entendait le bruit des armures des soldats, et le hennissement des chevaux.
Elle se dit qu'elle devrait peut être préparer des onguents cicatrisants et des potions analgésiques en prévision d'éventuels ... elle n'osait même pas imaginer!

L'attente se fait longue, les brigands n'arrivent pas , pourtant on sent qu'ils sont tous proches, des gouttes de sueur commencent à perler le long du visage, les mains se font moites.

Devilfox j'espere que tu vas mieux combattre encore car la c'est nos vies et les vies d'autres personnes qui sont en jeu.

La harrangue de frère Eckris avait littéralement éléctrisé tous les sens de laurentiis. Il se sentait maintenant sûr de lui et ne craignait plus ni la peur, ni la mort. Il avait l'âme appaisée. Tout autour de lui, il vit ses frères lever leurs armes au ciel.
Un Hourrah d'excitation acceuillit les dernières paroles de frères Eckris. le grand moment que tous attendaient arrivait enfin.
Il croisa les regards de Caego de devilfox et des autres et il vit leur determination. Il savait qu'il était entouré des gens les plus braves et les plus valeureux de la contrée..
De vrais frères d'armes.
Plus rien ne pouvait les arrêter...

Neuling Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 15/03/2006

Porta vit de loin arriver les brigands, il les sentait faibles et mal organisés.
Ce n'etait qu'une horde de pillard a qui l'odeur de l'or leur avait un peu trop fait tourner la tete.
Les 1ers pillards n'etaient plus loin du convoi. Porta se raidit et devint la bete féroce que tout soldat devient au coeur des batailles: tuer pour éviter d'etre tué. Tout bas il récita une prière et n'attendait que le signal d'un supérieur pour libérer sa folie destructrice:

Je vous salue Marie, pleine de grace....

Edit Modo:
Je verouille le temps que les ennemis puissent intervenir. Vous etez trop rapide pour lui

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 27/03/2006

Juché sur sa monture, entouré de ses plus fidèles sbires, Hobst se sentait fort et puissant. Il avait avec lui près de deux cent hommes, dont une centaine armés par ses soins.
Il comptait juste prendre d'assaut la ville quand il avait repéré les chevaliers teutoniques, mais cette cible suplémentaire ne lui faisait pas peur.
Il allait prendre le pouvoir et montrer à ces chevaliers de pacotilles quelle était leur vraie place.

La nuit tombait maintenant, il allait être l'heure de donner l'assaut.

Il fit mettre les paysans et les brigands en avant. Ils étaient dotés d'armes de fortune, mais ils étaient hargneux et en colère.
Sa piétaille armée suivrait, escortée de sa cavalerie lourdement harnachée.

- L'heure de gloire a sonné ! Sus au tyran ! Pas de quartier ! Première ligne, à l'assaut ! Archers, feu à volontés ! Enflammez moi tout ça !

Soudain, le temps semblait s’être arrêté. Vhë regardait les hommes autour de lui. Il n’y avait plus de bruit. Des bouches grandes ouvertes, aucun son ne sortait. Le lourd pas des chevaux soulevant la terre était silencieux. Des leçons d’escrime de son enfance, de ses entraînements à cheval, de toute son éducation militaire, Vhë ne se souvenait de rien en cet instant précis. Il n’avait plus que le sentiment de faire partie d’un groupe uni, soudé, prêt à mourir pour la seule personne au monde à qui il était digne de donner sa vie : Dieu. Ce sentiment était net et clair. Dû t’il donner sa vie, il le ferait sans crainte, il défendrait les reliques jusqu’au bout. Cette brève seconde s’acheva et ramena Vhë à la réalité.

Les sabots firent vibrer la terre, les cris des grondèrent dans le vent. Le cliquetis des armes sonnait. Il fallait tenir, tenir, tenir.

- Les lances en place à mon signal ! Tirez les épées après le choc, faites les tomber de cheval, l’Orden Marschall se chargera des captures ! Tenez bon ! Tenez la position à tout prix !

- DEUS MANUM DUCIT !!!!!!!!!

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