La bataille de Würzburg

Le coup fut plus rapide qu'il ne le pensait mais Kane l'avait vu venir il se contenta de l'esquiver d'un geste en gardant son sabre en direction de l'épée de l'ennemi pour un eventuel coup de contre-attaque, ce qu'il se passa, l'ennemi trancha l'air pour venir s'arreté sur le sabre de Kane. Celui-ci le repoussa avec force et l'ennemi recula. Il attaqua a son tour, un attaque très rapide, et l'ennemi eu juste eu le temps de l'évier en reculant.

L'ennemi l'attaqua à nouveau, mais ses coups étaient trop lent pour Kane qui les parait avec aisance.

"Hé, c'est vraiment toi le chef de ses minables!? Finalement ce n'est pas avec ça que tu aurai pu te mesurer à mes supérieur! Tu es vraiment trop lent!"

Il continuèrent de se battre dans cette pièce et leur déplacment les menèrent jusque dans la salle principale de l'église.

Kane Continuait de parer ses coups et l'ennemi commençait à fatiguer

Laurentiis ouvrit un oeil, puis un deuxième...
Il vit au dessus de lui le viasge de deux enfants, le visage noirci pas la suie. Ils avient plueré aussi , les larmes leur avait creusé des sillons sales sur le visage. Il reconnut le jeune garçon qui lui avait sauvé la vie et lui sourit. Le petit lui tendit alors un pot en terre. Il le porta à ses lèvres sans mot dire.
Il se câla sur son épaule valide et but une gorgée. C'était de l'eau. La première rasade lui brûla presque la gorge, mais il finit le contenu avec avidité.. En renversant une bonne partie sur sa toge...
Sa gorge lui faisait mal, très mal même. Et son bras..., il lui semblait qu'il n'était plus attaché à son corps.
Le jeune garçon lui dit quelquechose que laurentiis ne compris pas.

"Merci mon petit" lui dit il, "tu m'as sauvé la vie, je t'en suis redevable devant Dieu."

Péniblement, il se releva, chancelant sur ses jambes. le jeune homme le soutint et l'aida à marcher jusqu'à la porte. laurentiis jeta un dernier regard sur la cadavre du brigand qui avait bien failli lui ôter la vie, puis regarda le jeune homme...

"Tu es promis à un grand avenir mon petit" lui dit il en lui ébouriffant les cheveux...

Laurentiis finit par sortir de la masure. Le sang lui battait aux tempes. Il tenait toujours sa morgenstern à la main. Il ne prit même pas la peine de ramasser son bouclier. Son bras gauche pendait mollement le long de son corps.
Curieusement, les rues semblaient desertes. En tout cas la bataille sétait éloignée. Il erra ainsi aux hasards des croisements et des quartiers, au milieu des rues vides jonchées de cadavres. De nombreuses maisons avaient brûlé. Les rares survivants tenaient un corps sans vie dans leur bras, implorant le ciel et la miséricorde.
Devant lui une grande place apparue, avec son église. Plus loin, il vit un regroupement...des teutonniques. Ainsi, il en restait encore en vie. Son coeur se réchauffa. Au milieu de cet attroupement, il reconnut la silhouette menaçante de Von Franken...

Quelquechose se passait là bas. Rassemblant son courage, il s'approcha doucement, tel un somnambule, au milieu des ruines encore fumantes.
Bientôt il distingua très nettement le frère Kane en plein combat.

Caego comba toujours au coté de CalaEog et de Devilfox. Un ennemi s'en prit à Caego qui parra mais l'ennemi forçait, appuyait sur l'épée de Caego qu commençait serieusement à être épuisé. Mais heureusement, Devilfox donna un coup rapide dans le dos de l'adversaire qui tomba acoté de Caego.
Caego attaqua un autre ennemi qui allait attaquer de dos CalaEog. Ils croisèrent le fer, Caego tenta un croche-pied, ce qui reussit, l'ennemi tomba avec Caego qui resta au dessus de lui, sa lame posé sur la gorge de l'ennemi.


Pour toutes les souffrances, pour tous les pleurs, pour tous les morts que vous avez causé.

Il lui trancha la gorge.

Kane regardais encore l'homme à ses genoux, il leva son épée pour un dernier chatiment. Mais il le baissa.

"L'enfer, c'est pour les gens comme toi et je ne m'abaisserai pas à tuer un homme qui ne peux plus se battre."

Il se retourna et pris l'homme par le col, pour le jeter au pied de l'OrdenMarschall

"Je pense qu'il va nous dévoiler sa vie maintenant, et si il refuse, je m'occuperai personnellement de ses aveux."

Et il planta l'épee du chef dans sa cuisse. L'homme hurla de douleur.

"Tu vois de quoi je veux parler?"Dit-il à l'homme à terre

"Mon OrdenMarschall, je vous le confie, pour ma part, je vais aller aider ceux que je peux encore aider."

Il récupéra son sabre, sorti de l'église et remonta sur son cheval pour aller aider ceux qu'il pouvait.

La démarche peu assurée, Laurentiis s'approcha de CalaEog. Tout son corps n'était que douleur et souffrance. Outre son bras, il se rendit bien vite compte qu'il avait été blessé à de multiples endroits. Certes Ses blessures ne présentaient pas un caractère de gravité extrême, mais l'excitation du combat les lui avait fait oublier.
Son armure était bosselée et terne. Son espalière gauche manquait suite au coup de fléau qu'il avait reçu. Sa tunique blanche était recouverte du sang encore humide de ses ennemis. A certains endroits, sa côte de maille était rompue. Il avait les traits tirés.

Il aperçut un homme à terre, une plaie à la jambe le faisait saigner abondamment.

"C'est donc lui, Von Franken!" Sa voix n'exprimait ni haine, ni ironie. Elle était simplement lasse des évènements qui venaient de se dérouler.

"Qu'allons nous faire de lui maintenant?"

Laurentiis n'attendit pas la réponse. En fait il s'en moquait...Il fut pris de nausée...Il sortit de l'église, s'appuya de sa main encore valide sur le mur et vomit

Félicitations Frère Seneschall ! Félicitations à tous. Mettez lui les fers et qu'on le rammène au camp. Que les plus gravement blessés rentrent avec lui. Frère Seneschall, gens de Guben, que je n'ai pas encore remerciés, veuillez rester à mes côtés. Nous devons maintenant retrouver le curé, le maire et aider autant que possible à rétablir le calme et soutenir la population. Notre travail ne s'achève pas avec la capture de ce rejeton du séant du Malin.
Annoncez la bonne nouvelle au camp.

Sur ces derniers mots, l'OrdenMarschall eut un instant de faiblesse. Sa blessure se rappellait à lui et le sang séché autour de la plaie la rendait douloureuse dés qu'il bougeait son bras. La flèche n'était que superficiellement enfoncée mais elle constituait tout de même une gêne douloureuse.

-Aaaah! Aidez moi à défaire mon harnois et mon haubert.

Pour se faire, ils durent couper la hampe de la flèche, à moins d'un doigt de la plaie. Une fois l'armure enlevée, il ne restait plus que son gambison rembourré, copieusement tâché au niveau de l'épaule. Cala l'enleva aussi, ainsi que sa tunique jadis blanche.

Toutes ses armes au sol, faiblement éclairé dans le crépuscule, son torse musclé luisait de sueur. Une cicatrice de plus pour l'Ordre, et une victoire de plus pour sa grandeur pensa l'OrdenMarschall.

Il contempla la cicatrice qui courait dans sa main droite, devenue souple avec le temps. Celle en forme de croix qu'il s'était lui même infligé au niveau du coeur il y avait si longtemps... En d'autres temps... Puis son épaule. Il se tourna vers l'autel, avança jusqu'à lui, et ainsi, torse nu, blessé, mais encore vaillant, il fit une prière à St Aristote pour le remercier d'avoir une fois de plus guidé son bras sans faille, de l'avoir cette fois encore gardé en sa protection. Il pria également pour tous ses Frères blessés, les mourrants, les morts. Il pria pour ces villageois, morts inutilement qu'il aurait voulu mieux protéger. Il regrettait tant ces morts. Il ne se le pardonnerait jamais. La colère le reprit, dirigée contre lui cette fois. Il se releva et sortit de l'église pour donner ce qui lui restait de force aux villageois, pour les aider, les soutenirs. La victoire avait le goût de l'amertume des morts qu'il aurait fallu éviter.

Kane était parti apporter son aide aux villageois nécessiteux. Il aurait voulu aider le village entier d'un coup mais il ne pouvais pas, sa colère était encore intacte, c'est avec cette force qu'il aidait les villageois. La défaite du chef gueus ne pouvais le satisfaire, il devait faire encore plus. Et puis ce qu'il a dit au moment de sa défaite lui tounait dans la tête. Il y aurait quelqu'un au dessus de lui? Qui cela pouvait-il être? Il le saurait prochainement, même si il devait lui faire subir la torture personnellement, mais il le saurait.

Il amena des blessés à l'infirmerie, il trova une charette intacte et y déposa plussieurs bléssés. C'était beacoup plus pratique que de les emmener un par un. Il arrive à l'infirmerie.

"Ordenmarshall, je propose que nous aménagions cette église pour en faire un hôpital de fortune. Il y aura assez de place pour nos blessés et pour les villageois. De plus nous serons ici à l'abris des intempéries et nos apothiquaires pourront y excercé en de bonnes conditions." Il grimaça de douleur...

"Et quel lieu mieux approprié pour ceux qui vont recommander leur âme à Dieu dans les prochaines heures?"