Camp teutonique après l'assaut

Désolation. C'était le mot qui convenait. Des corps étendus partout, des cris d'agonie, des hommes et quelques femmes titubant, des chevaux sans maîtres, des flammes.
Benedictus n'avait pas vu tel spectacle depuis des années. Mais il fallait parer au plus pressé.

Florika ! Gunther ! Occupez-vous des blessés. Il faut aller vite. Que des hommes valides partent aider ceux qui ne peuvent marcher.
Nous nous installerons près des chariots qui portent les reliques.

Mais ne baissez pas la garde. Que ceux qui sont en état de se battre montent la garde.

Soudain, deux sergents teutoniques apportèrent le corps de Napoliu. Il était inconscient

Vite Florika, vite. Nous avons besoin de vos talents !

En entendant la voix du Hochmeister, Florika se précipita à sa rencontre.
Pendant qu'elle écoutait ses directives en reprenant sa respiration, elle aperçut les sergents portant un homme sur une civière de fortune.

S'approchant de l'homme, elle vit qu'une flèche s'était plantée dans son oeil.

Elle eut un mouvement de recul devant l'apparence de la blessure.

Puis, le premier mouvement de surprise passé, elle désigna, d'un air las, un lit aux sergents teutoniques.

Enfin, elle s'approcha du lit où gisait le pauvre chevalier, et ...

Oh non... Non... Napoliu!!! Pas lui!!

Elle le regardait sans trop savoir ce qu'elle pourrait faire.

Le sang découlinait sur le visage du frère de sang de CalaEog... Florika se sentit soudain les limites de ses connaissances

Devilfox ayant rejoins ses freres aperçu Florika devant un homme.Il s'approcha pour savoir de qui il s'agissait.La il reconnu Napoliu pas celui rigolant lors d'une partie de chasse.
Celui la hurler la mort et avait une fleche planter dans l'oeuil.
Il s'approche de Florika completement abasourdi.
Puis je vous aider pour quelque chose?

Imladrik rentra dans le camp. Il était bléssé à l'épaule, mais ne dit rien. Il chercha des yeux les Frères et Soeurs valides. Il entra dans la tente des bléssés. Il y avait là Napoliu.

"Soeur Florika arriverez vous à les soigners?"

L'inquiétude se lisait sur son visage, ainsi que la fatigue. Pourtant il sortit, et monta la garde avec les autres Teutons, espérant qu'il leur resterait assez de force si il devait encore y avoir des combats. Il observa ses compagnons d'arme. Il y lisait la souffrance chez certains, la peur desfois, mais surtout le dégoût face à tous ces morts.

Me voilà ! Me voilà !

Laissez-moi passer ! Je sais comment faire ! Un jour un de mes cochons s'était empalé sur un baton pointu qu'il lui avait transpercé l'oeil. C'est moi qui l'ai soigné ! Et je vous assure qu'près, la viande n'a pas du tout souffert.

Place plaaaaaaaaaaaaaace !

il tenait à la main une grosse tenaille

Frère Devilfox... non... nous ne pouvons rien faire... sinon prier pour recommander son âme au Tout Puissant!!

Je ne sais que faire...

Elle réfléchissait à toute vitesse.
Elle essayait de se rappeler les quelques principes de médecine que les soeurs abbesses lui avaient apprise autrefois!

Et soudain, l'Illumination... le Doigt du tout Puissant se posait sur sa mémoire!

Elle se revit, un jour, quand elle avait une dizaine d'années, quand elle avait ramené un chaton trouvé dans la forêt à l'abbaye blessé à l'oeil surement à la suite d'une bagarre entre chats.
Et... que s'était il passé ? Ah oui!
Elle se souvenait.

Napoliu n'était pas un chat... mais, aprés tout... si on ne faisait rien, il mourrait de toutes façons.

Elle savait ce qu'elle devait faire!

Mais avant, il lui fallait arrêter Gunther sur le point de commettre... une légère bévue!

Croisant le regard noir de Florika

Je crois que je vais aller voir si on n'a pas besoin de moi ailleurs...

Après être descendue de Nanthromir, Alixe retourna à la tente de l'infirmerie. Là se déroulait l'un des pires supplice qu'un homme aurait à endurer : Napoliu hurlait de toutes ses forces, une flèche l'ayant privé d'un oeil.

Elle n'était plus désorientée, mais se savait encore faible et incapable de combattre. Sans l'intervention d'Imladrik, elle serait sans doute étendue dans le bois, nageant dans son sang. Elle rangea son épée et s'approcha de Florika en ramassant un bol d'eau et un linge.

"Ma soeur, peut-être puis-je vous aider à quelques tâches? Je ne suis pas assez vive pour combattre, mais je suis en mesure d'assister les malades."

Eckris était à l'arrière, près de sa tente... il donnait des ordres à ses moines en leur sommant d'aller chercher par exemples des hommes couchés au sol ou de faire cicatriser à l'aide de fer rougit, une plaie d'un soldat blessé.
Mais les blessés affluaient... encore et toujours plus nombreux. La tente de l'infirmerie où était Florika ne suffisait plus à l’accueil des soldats.

Mon Frère... Prends ma tente et celle de la chapelle. Nos Frères en ont plus besoin que nous.

Le Moine se dirigea alors vers le flux des blessés et alla prévenir Florika que de nouvelles tentes étaient disponibles.

Eckris rentra alors à son tour dans la tente médicale. Il n'osait pas toucher les blessés ne s'y connaissant pas du tout dans la médecine et l'application des onguents. Les moines s'inclinaient sur son passage. Le Prélat rougit et cria.

Vous n'avez rien d'autre à faire que de vous agenouiller !
Ecoutez ce que vous dit Soeur Florika ! Obéissez lui !

L'Archevêque s'approcha alors de quelques soldats mortellement touchés.
En pleurant, Eckris leur donna les derniers sacrements. Ils connaissait nombre de ces soldats... beaucoup d’entre eux avait été intronisé par ses soins ; les voir tuer, lui donnait l'effet de tuer ses enfants.

Il pesta contre les bandits et sortit immédiatement de la tente, stoppa net et fixa le chariot des reliques....
Vhe et Napoliu était mis à mal par des ennemis beaucoup plus nombreux et qui était visiblement très motivé au vu des richesses que contenait le chariot. Igor, son lieutenant se battait avec ces hommes avec sa hargne habituelle, une cinquante de corps de paysans étaient allongé au alentour du chariot : certains morts d'autres amputés d'un membre ou ayant perdu connaissance à la suite d'un coup; toutefois, c'était visible et indéniable, les soldats au couleurs d'Eckris faiblissaient comme n'importe quel Homme soumis à une telle intensité de combats. Leur temps était compté.

C'est alors que l'Archevêque regardait fixement la bataille que deux paysans s'approchèrent en courant, l'un avec une hache, l'autre avec une petite épée. Ces derniers criaient en insultant tous les religieux dont ils s’approchaient... les quelques moines à proximité fuyaient. Eckris lui n'avait pas vu les bandits arrivés, et se trouvait en plein dans leur direction.
Ce fut les vêtements simple, mais caractéristique d'un haut dignitaire de l'Eglise Aristotélicienne qui les firent s’arrêter à moins de deux mètres de lui.
S'en suivit, un face à face. Eckris regardant fixement dans les yeux les deux paysans, ces derniers étaient hésitants à frapper un Haut Homme d'Eglise, néanmoins ils regardèrent le camp et les chariots à piller, puis firent un signe de croix et se jetèrent, leur arme levée sur Eckris. Ce dernier lança alors dans sa langue natale :

Moi Syn dajte effekt vy! Bog miloserdnyj! (Mes Fils... rendez vous !
Dieu est miséricordieux !)

Nikogda! (jamais !)

Eckris surprit esquiva le premier paysan tenant la hache, le second lui, s'approcha par le flanc droit. Eckris fut touché sur la cuisse, malgré son petit pas de coté. Toutefois, dans sa jeunesse qui fut difficile, le Prieur s'était battu plusieurs fois, avec ces poings et avec une épée. Retrouvant ses réflexes d'autrefois, Eckris passa dans le dos du paysan armé de l'épée, le prit à la gorge et tira son bras gauche violement. Ce dernier lâcha l'épée de sa main droite et tenta d'atteindre le cou de l'Archevêque qui donna un coup sec sur les cervicales du paysan s'affalant tel un vulgaire poupon sur le sol boueux du champ de bataille.
Eckris encore empli d’une certaine furie, ramassa l'épée et se mit en garde. Le paysan muni de la hache, furieux que son complice soit tombé au sol à cause d’un prêtre, chargea Eckris qui voulut parer le coup. Néanmoins il avait perdu de sa force et de son agilité. Le coup du paysan le fit déraper et glisser au sol, l'épée encore à la main. Eckris se redressa un peu et fit mouliner son épée en direction des chevilles du paysan qui s'écarta, ayant prévu l'attaque ; ce qui laissa à peine le temps à l'Archevêque de se relever, essoufflé et venant de réaliser qu'il avait blessé voir tuer le premier paysan, un être de Dieu...

Le manque de place, l'odeur du sang, les cris des blessés et l'arrivée toujours plus massive des hommes mal en point, l'impression d'impuissance et la fatigue qui commençait à se faire sentir, les nerfs mis à rude épreuve, eurent un effet inattendu chez la d'habitude si timide Florika!

Alixe revenait dans l'infirmerie pour lui proposer son aide. La pauvre, avait failli tomber en ramassant un bol et un linge à terre.

Florika ferma les yeux un instant, puis les rouvrant et voyant Gunther une tenaille à la main, prêt à arracher l'oeil de Napoliu, sentit une sourde fureur montait en elle.
Puis, elle explosa :

Alors, Gunther... ça suffit... non, vous n'allez pas vous en tirer comme ça!

Vous allez rester et donner au moins, 5 ou 6 rasades de votre calva à Napoliu! Ensuite, vous allez m'aider à le soigner... ou tout au moins à le maintenir en vie!

Le pauvre Gunther, étonné de la réaction de Florika, restait bouche bée!

De plus en plus en colère, elle continuait de tempêter :

Vous m'avez entendue Frère Gunther ? Allez... EXECUTION ! MAINTENANT !!


Puis toujours trés énervée, elle se retourna vers Alixe, avec cette fois, un tout petit plus de douceur :
Quand à vous Soeur Alixe... Vous n'avez rien à faire debout! Je veux que vous retourniez vous allongez!
Restez debout dans votre état de faiblesse est suicidaire.... et vous avoir laissée sans surveillance tout à l'heure alors qu'il y avait fort à parier que vous vous échapperiez pour prendre les armes, a été irresponsable de ma part!
ALORS.... NON... VOUS NE M'AIDEREZ PAS!
ET VOUS RETOURNEZ VOUS REPOSER APRES AVOIR FINI LE BOL DE DECOCTION QUI RESTE AUPRES DE VOTRE LIT! TOUT DE SUITE!

C'est à ce moment, qu'un moine vint lui rapporter les paroles d'Eckris.
Détournant le regard, elle l'aperçut, et le vit en train de rabrouer quelques moines!
Elle se sentait soulagée de le savoir là!

Calmée, elle s'adressa aux écuyers :

Bon... alors... ces linges ? ils arrivent ?

Soeur florika si vous n'avez pas besoin de moi je vous laisse pour aller aider la garde.
Devilfox sorti de la tente.Quelque combat autour des reliques continuait mais les moines avait l'air de se defendre contre les quelques paysan survivant.
En tournant la téte devilfox vit le pere Eckris combatant un paysan armée d'une hache.Le fait de tuer quelqu'un semblait degouter Eckris.
Devilfox s'aprocha du combat.
Pere Eckris reculer je m'occupe de lui.


Eckris recula et s'eloigna du combat.Devilfox se retrouva seul face au brigand malheuresement bléssé a l'epaule.Il se mit en position de combat.
Il tanta une attaque que le brigand esquiva.Il se releva et planta son épée dans le coeur de l'ennemi.
Il reprit son épée et retourna vers Eckris.

Imladrik toujour en train de monter la garde près des reliques voulu porter secours à Eckris, mais Devilfox avait aidé l'archevèque. Il entendit le cris de Naniel et courut vers lui. Le brigand abaissait son épée. Imladrik la contra, mais il ne put empêcher qu'elle se plante dans l'épaule du jeune homme. Imladrik donna un coup de pied au brigand, qui tomba. Il lui lança son épée.

"Bâts toi maintenant."

Il lança à la cantonade

"Occupez vous de cet homme par terre."

Le combat commença. Bien qu'il n'était pas très entraîné, l'homme combattait pour ce qu'il croyait bon avec l'énergie du désespoir. Imladrik contrait, puis frappait. Il fini tout de même par faire lacher son arme à son adversaire, mais il hésitait à tuer. Ceci lui fut fatal: un autre brigand s'était approché par derrière et avait frappé...

Hannnn !

Gunther qui s'était prudemment éloigné de Florika venait de lancer sa masse teutonne pour atteindre au visage le misérable qui avait frappé son frère. L'autre brigand s'enfuit.
Gunther se précipita. Imladrik était inconscient.
Il sortit de sa besace une petite fiole.

Bois mon frère, ça ne peut te faire que du bien. c'est de ma réserve personnelle. Profites-en tant que Florika n'est pas là.

Florika a écrit:

ALORS.... NON... VOUS NE M'AIDEREZ PAS!

Alixe ne voulait pas rester là à rien faire. Malgré son état fiévreux, elle n'était pas complètement inutile. Laver des plaies, poser des compresses humides sur le front des frères blessés...

"Mais..."

Florika a écrit:

TOUT DE SUITE!

Trop épuisée pour argumenter, Alixe retourna à son lit. Elle emmena son bol d'eau avec elle. Une fois couchée, elle s'appliqua elle-même une lingette humide sur le front.

"Il fait si chaud ici" pensa-t-elle. La lingette lui procurait un grand bien. Elle ferma les yeux, mais le sommeil ne vint pas malgré l'épuisement. Elle pria silencieusement pour le bien-être des frères et soeurs combattant toujours.

Milamber arriva, inconscient. Soutenu par un frère, il fut déposé sur un lit de camp, alors il se réveilla et d'une voix faible, dit :

-'Suis pas bléssé, laissez-moi sortir, 'vais bien !

Puis il s'effondra en ronflant. Du sang coagulé maculé toute son épaule et une partie de son ventre, il commençait à divaguer.

Bon... alors... pas de panique!!!

Alixe est en train de se reposer, Gunther est en train d'"anesthésier" Frére Napoliu... et...

Alors qu'elle était en train de réfléchir à l'organisation des soins, elle aperçut deux frères Teutoniques porter Milamber sur une sorte de civière faite d'une couverture et de deux longues branches d'arbre.

Bon... pas de panique!!!
Napoliu, d'abord... la priorité, c'est lui!

Elle s'approcha de Gunther qui était resté auprés du blessé et se pencha vers Napoliu pour l'observer en attendant que les grandes rasades de calva que Frère Gunther lui avaient administrées de force fassent leur effet.
Elle s'adressa à Gunther et aux deux petits garçons d'écurie qui jusqu'à maintenant avaient fait preuve d'une grande disponibilité.

Bien... la fléche, fichée dans l'oeil, semble empêcher le globe de sortir de son orbite.
Il faut la retirer. Et, je crains bien que nous n'ayons pas le choix... il faudra ensuite... lui... Elle se sentit palir enlever l'oeil! Sinon, il mourra!

Elle regarda tour à tour Gunther puis les deux garçons d'écurie. Ceux ci semblaient atterrés!

Elle avala sa salive.

Bien... qui veut s'y risquer ? dit elle d'une voix fort peu assurée.


Un des garçons d'écurie sembla soudain trés interessé par le bout de ses chausses couvertes de sang, de boue et de poussière.
L'autre se précipita pour s'assurer que Milamber ne manquait de rien.
Quant à Gunther, il sourit en lui montrant ses tenailles.

Bon, d'accord Frére Gunther... Elle fit signe au garçon d'écurie qui s'était éloigné de revenir rapidement vers eux.

Bon... Donc, vous deux, vous allez maintenir Frére Napoliu trés fermement. Pendant ce temps, Frère Gunther fera office de chirurgien... dés que l'oeil mort sera retirer, je m'occuperai de cautériser le reste!

Trés pâle, et prenant des tissus dans ses mains : Allons Gunther... allez y!

C'est vrai ? C'est vrai ? Je peux ?

Il s'approche du pauvre Napoliu en faisant cliqueter ses tenailles. Il serre alors la hampe de la flèche brisée, tire la langue, retient son souffle... et tire d'un coup sec !

HOP ! Ca y est !! Je l'ai !!

Napoliu était inconscient et l'orbite vide saignait modérément.

Il est à vous Florika

Gunther s'éloigne en sifflotant.

Le paysan faisait toujours face à Eckris. La situation restait figée dans l'esprit de l'Archevêque... c’est l'image du premier paysan tombant au sol qui restait encré dans son cerveau.

Néanmoins l'appel de Devilfox le ramena à la réalité. Quand il ouvrit les yeux c'est l'épée de son renfort, dans le corps du paysan, tordu et vomissant du sang, qu'il vit.

Eckris s'en alla en courant derrière un chariot pour vomir. Tant de sang… tant de mort… même lui avait du sang sur les mains…
Puis il revint vers les tentes, l'esprit un peu plus clair.
Devilfox étant parti, Eckris s'approcha du paysan qu'il avait tué. Il se pencha sur lui; un léger râle semblait sortir de ce mort.

Peut-être,.... peut-être n'était-il pas mort?

Le Grand Prieur cria et un moine alarmé sortit de la tente de l’infirmerie; il vit son supérieur bouleversé lui faisant des signes. Il l'aida à emmener le paysan sur une civière de fortune, à l'intérieur de la tente.

Florika! Je vous en pris ma soeur, voyez si cet homme est mort ?
Voyez ma soeur, vite... Mon Dieu, qu'ai-je fait !!?

C'est à ce moment là que des Cavaliers portant des couleurs qui étaient familière au Grand Prieur, s'approchèrent de la tente.
Ces couleurs étaient celle de Guben, une petite seigneurie favorable à l'Ordre, que le convoi avait longé il y a peu.

Eckris essaya de se reprendre et sortit de la tente.

Mes Fils, je suis Eckris, Gross Hospittler de cet ordre et Archevêque d'un Province Germanique. (silence)
Je vous remercie d'avoir répondu à mon appel. Je vous en pris... chargez sans vergogne les gueux autours des quelques chariots par là-bas...
Trouvez le Frère Vhé... c'est lui qui dirige les Teutons défendant nos biens...

Cavaliers de Guben, Je suis Benedictus da Siena, Hochmeister de l'Ordre.
vous arrivez à temps.
Nos blessés sont nombreux.
Les derniers gueux sont en train de se replier. Donnez leur la chasse !