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 Quatrième leçon

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3 participants
AuteurMessage
CalaEog
Ordenmarschall
CalaEog


Nombre de messages : 241
Localisation : Mende
Date d'inscription : 02/11/2005

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MessageSujet: Quatrième leçon   Quatrième leçon EmptyJeu 2 Fév à 18:45

Cette semaine, je vais laisser la parole à notre nouveau Bruder Vhë.
En effet, je le forme depuis quelques temps déjà au maniement des armes, et je pense qu'il est temps pour lui de voir s'il est capable de "donner la leçon".

Ainsi donc, je lui ai demandé de vous parler des épées, de manière à approfondir le cours que vous a déjà donné le Fechmeister Alixe.

Plus que des différentes épées, il vous parlera des divers éléments qui les constituent.

Après quoi, CalaEog se place parmis les élèves en rang, laissant la place à Vhë pour cette petite mise au point.

- Quand tu veux Frère Vhë, nous t'écoutons.
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HenriXVI
Bruder
HenriXVI


Nombre de messages : 161
Localisation : Amiens (Picardie)
Date d'inscription : 24/10/2005

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MessageSujet: Re: Quatrième leçon   Quatrième leçon EmptyJeu 2 Fév à 18:50

Henri vint se placer dans le rang à coté de frère CalaEog pret à écouter la leçon du Bruder Vhë.
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Vhë
Bruder
Vhë


Nombre de messages : 68
Localisation : Béziers
Date d'inscription : 19/01/2006

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MessageSujet: Re: Quatrième leçon   Quatrième leçon EmptyJeu 2 Fév à 20:25

Vhë se place devant les élèves réunis, s'éclaircit la voix.

Le choix et le montage de l’épée :

« Il paraît nécessaire, avant de donner les règles de se servir une épée, d’enseigner non seulement la manière de la bien monter, mais aussi celle de choisir une lame. Avec une mauvaise épée dans la main, quelque courageux et adroit que l’on soit, on court le risque de se trouver dans un grand embarras. »

C’est la l’essentiel de la leçon que nous allons aborder aujourd’hui.

On doit proportionner une épée à sa taille :

« Il y a erreur de penser qu’il y ait de l’avantage à se servir d’une longue épée, puisque si un adversaire déterminé et adroit gagne le fer, en serrant la mesure, il serait très difficile avec une longue épée de débarrasser la pointe sans raccourcir le bras et dans ce temps là, celui qui aurait une épée courte aurait l’avantage et serait en état d’en profiter. »

C’est pourquoi je préfère utiliser une épée à une main, très maniable et nécessitant moins de force. Je compense le manque de puissance de cette arme par une mobilité accrue dans la mesure. De plus je ne pare pas les coups administrés par mon adversaire, je les dévie. Cette technique certes assez difficile permet de ne pas perdre d’énergie dans une confrontation directe et périlleuse pour la lame. Cela permet de conserver sa lame en mouvement et de faire mouche rapidement et précisément. J’ajoute même que cela permet de d’utiliser l’inertie propre au coup de l’adversaire, car la déviation lui fait poursuivre son mouvement vers une destination non dangereuse pour soit alors que dans le même temps, sa propre lame demeure menaçante. Poussé dans son élan, même bon bretteur et fort musclé, l’adversaire ne saurait faire revenir son coup. Je me permets de préciser également aussi, que c’est ainsi qu’il convient d’utiliser un bouclier si l’on ne veut pas finir le bras meurtri. Mais ce n’est pas vraiment le sujet de mon intervention, veuillez m’excuser de cette escapade.

Vhë se gratte la tête et reprends :

Ainsi donc dans le choix de votre épée, n’oubliez pas de bien connaître vos limites et ayez conscience de l’utilisation que vous aurez à en faire. J’entends par la que le terrain ne vous permettra pas toujours d’avoir l’épée la plus longue où que vos adversaires auront suffisamment de protections contre votre petite épée.

Ainsi fixé sur le style de l’épée, (qui orientera votre technique de combat), voyons maintenant de plus près l’épée en elle-même :

« Il faut faire attention en choisissant la lame, qu’il n’y ait aucune paille. Les pailles ressemblent à de petites taches noires et sont creuses. Les unes se trouvent en travers de la lame et d’autres en long. Les premières font casser les lames le plus aisément. »

Ne négligez pas cet aspect de même que l’entretien de votre arme. Ce n’est pas en plein milieu de la bataille quand en dernier recours vous voudrez parer le coup de l’ennemi qu’il faudra s’en soucier, votre tête ne tarderait alors pas à tomber. Les pailles sont des défauts de fabrication, il peut être difficile de les distinguer. Soyez très vigilants. N’hésitez pas à tester les lames que vous désirez acquérir. La rouille est un ennemi féroce qu’il faut combattre au quotidien par un fourbissage régulier. Ne laissez pas la rouille s’installer, elle est comme le pêché qui ronge le cœur des hommes.

Bien connaître son épée, autant que soit même :
Elle peut devenir avec votre foi inébranlable votre seule sauvegarde dans la fureur d’une bataille. Quand vous serez seul avec elle et votre foi contre tous, elle devra être le prolongement de votre esprit. Ne lui demandez pas ce que vous ne pouvez pas faire, permettez lui de montrer toutes ses compétences. Cette connaissance passe d’abord par le fort et le faible de votre lame.

« Il n’y a qu’un fort et qu’un faible dans la lame d’une épée, tant au-dedans qu’au dehors des armes. Le fort est le tranchant de la lame depuis la garde jusqu’au milieu où le faible commence, qui finit à la pointe. On ne peut que trop s’appliquer à connaître le fort et le faible d’une épée, puisque c’est de ces deux articles que dépend l’exécution de tous les faits d’armes. »

Les parties de l’épée :

Vhë va chercher une épée sur un ratelier et énonce les principales parties de l'épée.

Quatrième leçon Epee1bis3fu

1 : le pommeau
2 : la popignée
3 : le ricasso (partie de la lame sans aucun tranchant)
4 : la garde (formée par les quillons)
5 : le fort (jusqu'à la moitié de la lame)
6 : le faible (l'autre moitié de la lame)
7 : la pointe

Sur une épée à un seul tranchant, la partie opposée au tranchant s’appelle le contre tranchant.
La soie de l’épée (non visible sur cette figure) commence au pied de la lame, c'est-à-dire à l’extrémité du ricasso du coté de la garde, et fini à l’extrémité du pommeau. Une partie de la soie est taraudée pour pouvoir visser le bouton.

Le montage de l’épée :
Les quillons formant la garde viennent se placer contre le ricasso. Juste derrière correctement jointé, il faut placé une rondelle de cuir dont la fonction est d’amortir les coups reçus par la lame afin de ne pas les transmettre dans le poignet du bretteur. Vient ensuite la poignée qui est faite le plus souvent de cuir ou de bois et qui est habillée ensuite. Le bouton vient après se visser sur la soie. Il ne reste plus qu’à placer le pommeau qui peut être creux et contenir des reliques. Pour que le tout tienne solidement, il faut rabattre la soie sur le pommeau comme l’on ferait avec un rivet à mater. Cette opération est primordiale, elle garantie la solidité de l’ensemble. Aussi, il faut bien veiller à ce qu’il n’y ait pas de jeu entre les différentes parties. Si celles-ci n’étaient pas tout à fait correctement ajustées, il conviendrait de bloquer le jeu par des petites cales en bois.

« Lorsque l’on fait monter une épée, il ne faut pas faire limer la soie, car c’est de cette partie que dépend la fermeté d’une épée. Si la soie se trouvait plus grosse qu’à l’ordinaire, il faudrait faire ouvrir et limer le dedans du corps de la garde et du trou du pommeau, et enfoncer avec un marteau des éclisses de bois dans les vides de la monture de l’épée. Le pommeau et le bouton doivent être de deux pièces. Le dit bouton doit entrer à vis dans le pommeau et faire cinq tours de la soie qui doit passer à travers le bouton. Battre le bout de la soie avec un marteau, la réduire en pointe de diamant sans se servir de lime. Cette méthode est la meilleure, je la recommande à tout homme d’épée. Il faut aussi que la garde de l’épée porte juste sur l’assiette du talon de la lame. »

J’espère que ces conseils vous seront utiles et que j’aurai su vous les transmettre. Il est vrai que je n’ai pas la pédagogie de nos illustres maîtres d’armes. Si vous avez des questions, je m'efforcerai d'y répondre. Bonne escrime à tous et à toutes.
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CalaEog
Ordenmarschall
CalaEog


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MessageSujet: Re: Quatrième leçon   Quatrième leçon EmptyJeu 2 Fév à 21:07

Reprenant position au centre de la salle, CalaEog continue

-Merci Frère Vhë, j'oublie parfois de commencer par enoncer de tels propos tant ils me sont familiers, que j'en oublie que tous et toutes n'ont pas forcément manier d'arme de par leur passé.

Ainsi donc, vous l'aurez compris, il est primordial de bien distinguer le fort du faible de votre lame. Vous parerez du fort pour attaquer du faible. D'une part cela évitera les bris de lames, et d'autre part, il est plus facile et moins fatigant de dévier un coup près de la garde que vers la pointe. Vous savez tous qu'il est plus facile de fermer une porte en la tenant loin de ses gonds que près. Il en va de même de l'épée : votre force est accrue par le levier que constitue alors l'arme dés lors que les coups sont déviés avec le fort.

De plus, Vhë a introduit une notion importante : il faut dévier les coups, non les bloquer. Faites le test vous même, bloquez un coup de taille au chef avec une parade de quinte et vous risquez de prendre votre propre lame sur la tête !

Pour bien se faire donc, déviez le coup. Là encore, il vous faudra apprendre à bien le faire.

En effet, si vous parez avec le plat de votre lame, vous la briserez aussi simplement que du verre, que l'acier qui la constitue soit de qualité ou non. Préférez toujours le tranchant : sa trempe le rend plus solide que la goutière que vous voyez au milieu de votre lame, qui donne à la fois rigidité et souplesse à l'épée.

Vous remarquerez que les tranchants ont ainsi vite tendance à s'émousser. C'est tout fait normal, quelle qu'en soit la trempe qui a été donnée à votre arme. Toutefois, il vaut mieux un tranchant légérement émoussé que l'on peut porter à sa forgeron pour une nouvelle trempe qu'une lame brisée ! Et je pense qu'il n'est pas utile d'en faire la démonstration en combat pour que vous le compreniez.

Puis, adressant un clin d'oeil aux élèves, CalaEog se place en garde

-Continuons à présent les exercices de la semaine dernière. En garde mes Frères !
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