[RP]Préparation au voyage

Benedictus resta un moment hésitant. Cette femme pouvait-elle être soeur Alixe ? cela faisait plus d'un mois que tous étaient sans nouvelle.

Soeur Alixe ! Mais que s'est-il passé ? Où étiez-vous donc ?

A peine arrivé de Provence où la mise en route du moulin avait nécéssité plus d'attentions qu'envisagé au prime abord, je n'avais que fort peu d'affaires à rassembler. Dès que je fut apprêté, je proposai mes services.
Si ma connaissance du terrain peut être utile, je suis également lieutenant de l'armée de Provence, je suis à votre disposition.

S'approche de Henry

"Que c'est il passé à ton avis?"

Roboky arriva a la hate et en retard comme a son habitude

Puf puf ! ne partez pas sans moi ... je suis pret !

Roboky place toi quelques part.

Il nous faut maintenant attendre les ordres pour le déroulement du voyage.

"Savez-vous ce qu'il en est des affaires de notre bibliothécaire Erasmus et de lui-même, faut-il déménager ses ouvrages ou a t-il décidé de s'en occuper ?

Sinon il faudra lui réserver une place dans le cortége ! "

Il se tourna vers Roboky
"on t'a trouvé une place mon Ami, tu seras de garde au centre sous le commandement d'Imladrik."

Une brise légère résonnait sur les murs et les cheveux d'Alixe se laissaient diriger dans une danse désinvolte. Des frères et soeurs s'étaient approchés en silence, laissant la femme agenouillée répondre au Hochmeister.

Elle n'aimait pas être le centre d'attention. C'était, semble-t-il, la seule chance qui se présentait... ou peut-être la seule chance qu'elle s'était donnée pour s'expliquer. Les larmes, elle ne les contrôlait pas. Sa voix était toujours aussi solide, claire et confiante, mais son coeur se torturait par un sentiment de culpabilité et d'indignation envers elle-même.

On lui avait posé une question. Des images et sensations traversèrent son esprit : les demandes d'hospitalité, les couches de paille, les petites chasses sur le feu et leur goût amer, les vêtements trempés d'une pluie glaciale, les nuits sans sommeil, les routes et les rencontres fortuites...

La brise soufflait toujours, c'était sa contribution pour assécher les larmes d'Alixe.

"...Mon corps, mon esprit étaient perdus. La Règle de l'Ordre, je la connais par coeur. Et après avoir juré de ne jamais la trahir..."

Un sanglot incontrôlé l'interrompu. Elle ferma les yeux momentanément. En elle se livrait un combat entre son orgueil et ses émotions. Alixe ouvrit à nouveau les yeux.

"...Je ne suis qu'une femme. Une femme qui a été exposée à bien des choses. Une femme qui a placé la survie de l'Ordre après la sienne. Une femme qui a eu peur et qui s'est sauvée sans mot dire." Elle tourna la tête vers Niwel. "Une femme qui a abandonné sa soeur", elle regarda Calaeog, "son ami", retournant la tête vers Benedictus, "son maître, tous ses frères et soeurs, son Ordre. Je ne suis qu'une femme qui a été faible dans l'adversité."

"Je suis perdue, maître. Je suis perdue et maintenant je souhaite retrouver le chemin. J'ai posé devant vous mon épée et je ne porte pas l'emblême. Ces effets peuvent rester ici, ou retrouver ma personne. N'ayez pitié de moi, mais faites ce que notre Seigneur à tous vous dicte, car aujourd'hui, la douleur dans ma main est réapparue."

Elle présenta la paume de sa main droite au Hochmeister.

McStorm qui ne regardait guère le spetacle de la femme sanglotante, s'y interessa enfin et entendit ses derniers mots

"On dit que la punition est de Dieu et seul lui peut t'accorder le Pardon !

Il semble que tu nous ai trahi...ce n'est nullement à moi d'en décider, mais le Seigneur l'a fait...tu n'est plus digne...

Si Benedictus t'accorde lui son Pardon alors laisse moi t'offrir une chope de bière...sinon je te dis : Adieu ! Que le seigneur te guide vers le pardon..."

McStorm ayant finit se remis à ses occupations

Kane reconnu Alixe, il aurait bien voulu parler et, dans son désir de protéger les gens, aurait voulu lui pardonner pour tous le monde, mais ce n'était pas son rôle. Il ne restait que le HochMeister qui puisse décider de son sort.
Il ne pouvait que regarder Alixe avec un regard plein de compassion...

S'adressant à Alixe

Ma sœur, votre âme est en peine. Nous avons tous passé une période de doute et d’épreuve il a quelques semaines. Moi-même, j’ai été blessé dans cette affaire.
Il est vrai que vous avez fui, mais plus par crainte de ne pas être à la hauteur que par lâcheté. J’en suis intimement convaincu.
Je suis heureux et ému comme tous ceux qui sont autour de nous de vous retrouver enfin.
C’est Dieu qui a guidé vos pas jusqu’à nous. Il ne laisse rien au hasard.
Par conséquent, c’est avec un plaisir non dissimulé que je vous accueille parmi nous !

Frère Calaeog ! Veuillez donner sa place à notre sœur Alixe dans le convoi. Elle est du voyage !

Pitoyable, vulnérable alors qu'elle attendait le verdict du Grand Maître, des paroles franches et honnêtes d'un frère s'abattirent sur elle. La Règle de l'Ordre était stricte, et Alixe méritait chacun des mots qu'il avait utilisés.

Benedictus prit enfin la parole.

Benedictus a écrit:

Par conséquent, c’est avec un plaisir non dissimulé que je vous accueille parmi nous !

Elle ferma les yeux à nouveau, le sentiment de culpabilité avait laissé place à celui de gratitude. Se re-saisissant, elle ouvrit les yeux, ramassa son épée et se releva. Avec le peu de fierté qu'il lui restait, elle fit quelques pas en arrière et inclina légèrement sa tête en guise de salutation au Hochmeister. D'une voix libérée de sanglots :

"Pax Vobiscum, Hochmeister. Je retrouve aujourd'hui ma famille. Vous avez toute ma gratitude. Et à présent..."

Elle se retourna et regarda chacun des frères et soeurs tour à tour en parlant.

"...je tâcherai de regagner votre confiance, votre amour et éventuellement, je le souhaite, votre Pardon." Son épée retrouva sa place à sa ceinture, et le manteau sur ses épaules.

Alors que tous reprennaient leurs activités, quelques chose n'était toujours pas revenu à la normale. Les larmes auraient dû s'arrêter. Alixe se dirigea vers sa soeur de sang et lui tendit les bras en invitation à une étreinte.

Vhë fit quelques pas vers Alixe. Il ne l'a pas beaucoup connu mais il sait ce qu'elle fut.

- Le pardon est une arme bien plus forte que la haine et la pénitence en est une plus forte que la vanité. Bien venu parmi nous Alixe, nous sommes tous des enfants de Dieu.

McStorm toujours à ses occupation entendit le verdict sur Dame Alixe

"Le Hochmeister en a décidé ainsi et le Seigneur vous a guidé ! C'est avec un immense honneur que je ferais votre connaissance et pour commencer je vous offrirais une bonne chope une fois arrivé en Provence !

Dame Alixe de Beauvoir, je vous salue !

Frère Napoliu prit les mains de Soeur Alixe entre les siennes

"Heureux de vous revoir ma Soeur !"ajouta t-il en souriant

Duchon se plaça a coté d'Imladrik et lui demanda
Savez-vous quelle est notre destination et pour quoi partons nous en Provence[/i]

Niwel sourit en entandant les paroles de Benedictus. Des larmes vinrent à ses yeux quand elle alla vers Alixe

"Oh ma soeur! t m'as tellement fait peur."

Elle se jeta sur elle.

Devilfox avait asister a toute la scene.Il fut heureux d'apprendre que la soeur Alixe qu'il avait tres vaguement connu était de nouveau dans l'ordre.
Il s'approcha ensuite du frere Napoliu.
Pour la bibliotheque etant done que le frere Erasmus n'est pas la je propose que nous la demenagons nous meme ses livres.

Milamber été très touché par ce qu'il venait de se produire, il ne savait pas qui était la femme, mais il était heureux qu'elle se fut faite pardonnée. Reprenant ses activités, il entendit plusieurs fois le nom : "Alixe"... Il supposa que c'était le nom de la femme agenouillée, il se demandait pourquoi Alixe avait tendu la paume de sa main droite vers le Hochmeister, elle semblait en souffrir.

Milamber pensa que le voyage serait très instructif, il restait bien des secrets. Se dirigeant vers la bibliothèque pour aider le frère Devilfox, il attendait avec impatience le départ et l'annonce de leur destination.

Arrivant au petit trot dans la cour du chateau, la jument se mit à hennir, certainement à cause de la poussière que l'agitation et le va-et-vient incessant des hommes et des chevaux provoquaient.

Florika arrêta sa monture. Du regard, elle embrassa la scène.
Un désordre bien inhabituel régnait.

Des charriots gênaient le passage des frères et des soeurs trés affairés à préparer ce grand départ.

Le hennissement des chevaux, les cris de ses compagnons, le grincement des roues, le fracas des caisses tombant à même le sol, tout cela produisait un bruit assourdissant.

Comme c'est étrange se dit elle cet endroit, d'habitude si paisible et si propice au recueillement...

Elle hésita un instant... puis, se rendant compte qu'elle ne pouvait pas être d'une trés grande utilité, elle chercha des yeux ses frères religieux afin de les rejoindre.

C'est à ce moment qu'elle aperçut Schwester Alixe. Son visage pâle et son air triste la frappèrent.

Elle chercha à croiser son regard, puis lui fit un petit signe de la tête en lui souriant, heureuse de revoir celle qui l'avait si bien reçue à son arrivée, et qu'elle pensait bien ne plus jamais revoir.

Enfin, elle entrevit le Gross Hospittler prêt à s'intaller dans le charriot qui lui était réservé.

Alors, elle dirigea sa monture vers ce qui lui parut être sa place dans le convoi.