Le dogme de la religion aristotélicienne et universelle privilégie la Croyance en Dieu, Seigneur tout puissant et l’Amitié entre tous les êtres humains.
L'Amitié Aristotélicienne au sens large est une communauté de vie.
Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.
On peut parler à ce niveau d'une première étape de la vie spirituelle, celle des commençants, dans laquelle l'aristotélicien essaye de supprimer les vices qui demeurent en lui.
Ensuite vient l'étape des progressants, ou voie illuminative dans laquelle l'Aristotélicien, débarrassé de ses vices, pratique activement les vertus et développe par là son lien avec Dieu et son prochain. Le point central de cette étape sera la pratique de la charité fraternelle, et la preuve première de la sainteté devra être le rayonnement spirituel auprès des autres. Le but de celui qui pratique cette voie est avant tout d'aider ses frères sur le chemin de la foi Aristotélicienne et de l'amitié Aristotélicienne.
Enfin nous touchons à l'amitié parfaite, ou voie unitive. Cette voie est celle des parfaits. Il faut comprendre que le premier Ami de l'Aristotélicien est Dieu, et que c'est dans une relation privilégiée avec Lui que se situe le plus haut point de la spiritualité. Cette amitié avec Dieu se traduit par une profonde charité pour les autres, avec un sens parfait de l'amitié et une force de caractère qui permet de montrer aux autres la vérité sans les blesser. Mais cette union avec Dieu aura une condition, celle d'avoir une amitié parfaite sur cette terre avec un de nos prochains. Ne pourra accéder au titre "d'Ami de Dieu" que celui qui aura concrétisé son aspiration à la perfection par une union d'âme avec un autre Aristotélicien.
Merci au travail des moines de l’abbaye de Noirlac, sans qui ce texte n’aurait pu voir le jour.